vendredi 26 avril 2013

Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley






Auteur: Aldous Huxley

Brève biographie: Aldous Huxley est né le 26 juillet 1894 en Angleterre, dans une famille de scientifiques connus. A l'âge de vingt-cinq ans, il a publié son premier ouvrage, contenant des poèmes. Ensuite, il s'est lancé dans le journalisme et la critique de l'Art. Il est mort le 22 novembre 1963 à Los Angeles.

Titre: Le meilleur des mondes

Maison d'édition et date de publication: Pocket, 2007 (Il se peut que je me trompe dans l'édition, vu que j'ai emprunté le livre en bibliothèque l'été dernier, mais je pense que c'était cette édition-là)

Résumé: (issu du catalogue des bibliothèques, mais de mémoire, je pense que c'était celui qui figurait sur la quatrième de couverture de cette édition)
Défi, réquisitoire, utopie, ce livre mondialement célèbre, chef-d'œuvre de la littérature d'anticipation, a fait d'Aldous Huxley l'un des témoins les plus lucides de notre temps.
"Aujourd'hui, devait écrire l'auteur près de vingt ans après la parution de son livre, il semble pratiquement possible que cette horreur s'abatte sur nous dans le délai d'un siècle. Du moins, si nous nous abstenons d'ici là de nous faire sauter en miettes... Nous n'avons le choix qu'entre deux solutions : ou bien un certain nombre de totalitarismes nationaux, militarisés, ayant comme racine la terreur de la bombe atomique, et comme conséquence la destruction de la civilisation (ou, si la guerre est limitée, la perpétuation du militarisme) ; ou bien un seul totalitarisme supranational, suscité par le chaos social résultant du progrès technologique."

Mon avis: Ayant eu une très mauvaise expérience en matière de science-fiction, c’est un genre que j’ai tendance à fuir. Et pourtant, je rate certainement de belles découvertes en la matière. Toute règle (ou presque) ayant son ou ses exceptions. Amatrice de classiques, je suis partie du principe que lire des classiques de la science-fiction me permettrait peut-être de me réconcilier avec ce genre… au moins assez pour ne pas manquer un livre qui pourrait potentiellement me plaire sous prétexte que c’est de la science-fiction. C’est pour cela et aussi parce que j’ai trouvé le résumé intéressant – et pour ma culture personnelle également – que j’ai décidé de lire Le meilleur des mondes. Me réconcilier avec la science-fiction ? Je n’irai pas jusqu’à dire que c’était le bon livre pour cela. Je ne regrette pourtant pas cette lecture, même si elle a été difficile.
Le problème principal que j’ai rencontré à la lecture ? La biologie et moi faisons dix mille (bref, ce n’est pas précisément ma discipline scientifique de prédilection). C’est donc, pour moi, la mauvaise science qui est mise en avant dans ce texte. En lisant ce livre, imaginer ce qu’Huxley racontait – et puis les détails données aussi sur la bokanovskification – me rendait assez facilement "malade". Je crois que j’en suis même venue, chose que je déteste – sauf quand je cherche des renseignements précis – à lire certains passages en diagonale. J’ai été tentée de le faire en tous cas. Vous me direz, le fait que ce récit m’ait horrifiée est un point positif à son actif. Vu la société décrite, oui.
Mais, s’il n’emporte pas ma totale adhésion et s’il ne m’a pas réconciliée avec la science-fiction, c’est aussi que sans m’avoir déplu, le style d’Aldous Huxley ne m’a pas non plus enchantée (Je voudrais bien vous expliquer en quoi cela n’a pas été le cas, mais je ne le sais pas précisément moi-même).
Par ailleurs, il m’a fallu longtemps pour entrer dans le roman. En fait, je n’ai eu l’impression de l’avoir fait que vers la moitié du roman.
Pour passer aux points positifs, car il y en a aussi : j’ai trouvé les idées d’Huxley très intéressantes. Et fondées. Et meilleur des mondes ? Personnellement, je n’en voudrais pas pour tout l’or du monde.
Ce que j’ai le plus aimé dans ce roman, c’est l’utilisation qu’Aldous Huxley fait des textes de Shakespeare. John est d’ailleurs le personnage qui m’a sans conteste le plus plu.


Citations :

« O nouveau monde admirable ! répéta-t-il, ô nouveau monde admirable, qui contient des gens pareils !... »

« Sur la merveille blanche qu’est la main de Juliette chérie, peuvent saisir
Et dérober la grâce immortelle sur ses lèvres,
Qui, même dans leur chaste pudeur de vestale,
Rougissent cependant, comme si elles jugeaient coupables leurs propres baisers

Très lentement, du geste hésitant de quelqu’un qui se penche en avant pour caresser un oiseau timide et peut-être un peu dangereux, il avança la main. »

« L’osait-il ? Osait-il profaner, de sa main la plus indigne qui fût, cette… » Non, il n’osait point. L’oiseau était trop dangereux. Sa main retomba en arrière… Comme elle était belle ! Combien belle ! »



Et vous, l'avez-vous lu? Qu'en avez-vous pensé?

1 commentaire:

  1. J'ai lu ce livre pour mon cours de dystopie il y a peu, et si je ne l'avais pas étudiée vraiment, je ne sais pas si j'aurais réussi à rentrer dedans également. En effet, les idées de l'auteur sont dingues au regard d'aujourd'hui et cela fait froid dans le dos. Le meilleur des mondes, un monde qui étouffe sous le poids de la technologie scientifique utilisée à mauvais desseins.

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