samedi 25 avril 2015

Les enfants de Lir de Sheila MacGill-Callahan, illustré par Gennadij Spirin



Auteur: Sheila MacGill-Callahan

Illustrateur: Gennadij Spirin

Titre: Les enfants de Lir

Maison d'édition et date de publication: Casterman, 1995

Résumé: (issu du site de l'éditeur) Il était une fois un roi nommé Lir. Il avait quatre enfants d'une grande beauté. A la mort de sa femme, il épousa la soeur de celle-ci. La nouvelle reine, jalouse des enfants, les transforma en cygnes ... Ainsi débute la très ancienne légende irlandaise, dont on pense qu'elle inspira Shakespeare pour son Roi Lear. Les illustrations somptueuses de Gennadij Spirin ajoutent encore à l'envoûtement du conte.

Mon avis: J'avais vu ce titre sur livraddict, qui me tentait. Ayant lu le résumé, découvert que c'était un conte irlandais, apprécié l'illustration de la couverture et trouvé l'album en bibliothèque, je me suis lancée dans l'aventure. Une aventure que je suis heureuse d'avoir entreprise.
De part l'histoire, ce conte m'a un peu rappelé celui des "Cygnes sauvages". Il y a cependant aussi de nombreuses différences, de sorte que je me suis demandé - sans savoir ce qu'il en était - si tous deux remontaient ou non à une seule et même tradition orale. Comme souvent, il y a est question d'une belle-mère jalouse, d'une marâtre, qui fait tout pour nuire aux enfants dont il est question. Dans ce conte - comme dans d'autres d'ailleurs - le nombre 7 a une grande importance. Les enfants surmonteront-ils ou non les épreuves auxquelles ils doivent faire face et comment tenteront-ils d'y parvenir? Je vous laisse le découvrir. S'il s'agit d'un conte appartenant bien au genre Merveilleux et si l'histoire a su me charmer, ici, ce sont les illustrations qui ont retenu toute mon attention.
En effet, elles foisonnent de détails qu'il serait difficile de dénombrer à une première lecture. Mais, plus encore que cela, on est dans l'imitation du très vieux livre, de l'ouvrage du Moyen-Age. On voudrait faire croire que le conte est non écrit sur du papier classique, mais sur des feuilles très anciennes ou du papier parcheminé. Et surtout, le style des illustrations, imite celui des enluminures du Moyen-Age, époque à laquelle on pourrait approximativement situer l'action du conte.
En somme il s'agit d'un beau conte irlandais servi par de magnifiques illustrations.


Citations :

« Des jumeaux dont les cheveux roux flamboyaient comme le soleil d’été quand il se couche.
Et des jumelles dont la chevelure noire brillait comme une fontaine cachée sous la lune. »


Et vous, avez-vous lu cet album? Qu'en avez-vous pensé?

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